Génération nationale demande à Philippe Couillard de rompre le silence

Montréal, le 26 mars 2014 – À la suite de la sortie du Comité spécial pour l’unité canadienne qui demande au gouvernement fédéral d’intervenir dans l’élection québécoise, Génération nationale demande à Philippe Couillard de se prononcer sur les réclamations du comité. Rappelons que ce comité, composé de Peter Godring, Brent Tyler et de Keith Henderson, a voulu rappeler aux Québécois qu’il ne revient pas à la majorité politique au Québec de décider d’un futur troisième référendum et de légiférer sur l’enjeu linguistique ou encore sur une Charte de la laïcité.

Génération nationale déplore l’absence de réplique de la part du chef libéral devant un appel à refuser le droit des Québécois à trancher sur ces questions fondamentales. “Philippe Couillard est bien silencieux, lui qui ramène pourtant d’habitude le référendum à toutes les sauces. Est-il d’accord que les Québécois ne devraient pas pouvoir décider par eux-mêmes de leur statut politique?” s’est questionné son président Simon-Pierre Savard-Tremblay.

“Couillard utilise l’argument anticonstitutionnel contre la Charte de la laïcité, il y a donc fort à parier qu’il appuie les dires du comité à l’effet que l’enjeu linguistique ne relève pas non plus de la majorité québécoise mais de la constitution canadienne, celle que le chef libéral veut signer sans préciser à quelles conditions”, poursuit-il. Pour Génération nationale, il advient que par son mutisme Couillard endosse cette vision à l’effet que le statut politique et l’enjeu linguistique ne relèvent pas de la volonté des Québécois mais d’Ottawa.

Mardi dernier, le chef libéral fédéral Justin Trudeau a quant à lui répondu au comité en laissant entendre que les Québécois étaient les seuls à pouvoir décider de leur avenir collectif. La réaction de Couillard, quant à elle, se fait attendre. “Attendait-t-il servilement la réponse de son patron avant d’avoir le droit de se prononcer? On voit bien que le PLQ n’est plus qu’une succursale du PLC”, a conclu M. Savard-Tremblay.