MONTRÉAL, le 9 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Face aux allégations fallacieuses de la Gendarmerie Royale du Canada à son endroit, Génération nationale tient à rectifier les faits concernant un article paru dans La Presse le 9 février, sous la plume de Hugo de Grandpré, Charte des valeurs: la GRC surveillait les débats.
L’organisation indépendantiste trouve déplorable que la GRC affirme faussement dans un rapport qu’elle aurait organisé des manifestations en faveur de la Charte. Réitérant son appui à la charte de la laïcité et assumant avoir pleinement contribué à ce débat, Génération nationale soutient cependant n’avoir organisé aucune manifestation, et n’avoir même pas participé à celle dont il est question dans l’article de M. de Grandpré, soit celle de septembre 2013. Génération nationale rappelle qu’elle a plutôt organisé un Colloque sur l’enjeu de la laïcité de l’État québécois le 21 septembre 2013, celui-ci ayant attiré plus de 300 personnes et qui regroupait plusieurs figures intellectuelles québécoises telles que Stéphane Kelly, Bernard Landry, Djemila Benhabib, Christian Dufour et Mathieu Bock-Coté.
Selon Génération nationale, les agissements de la GRC sont condamnables puisqu’ils s’apparentent à de l’espionnage et à de l’infiltration, et ce, sans motif valable. Le président de Génération nationale, Simon-Pierre Savard-Tremblay, dénonce vivement le fait que « le service de renseignement espionne encore des militants qui s’inscrivent dans une démarche démocratique. », évoquant que « la liste des actions illégales de la GRC est longue contre des citoyens québécois » et qu’ « Ottawa semble se comporter comme elle le faisait dans les années 1970 par le biais de sa police secrète ».
Si Génération nationale condamne fermement les agissements de la GRC tels que rapportés par La Presse, l’organisation indépendantiste est néanmoins confortée par la flagrante inexactitude des informations collectées par la GRC. « Quand une simple recherche sur Google offre une information nettement plus authentique que ce que les services de «renseignement» canadiens parviennent à produire, on peut raisonnablement se questionner sur le professionnalisme et la compétence de la GRC», lance M. Savard-Tremblay.
Plus encore, le groupe indépendantiste, qui fêtait ses deux années d’existence en janvier dernier, ne digère pas le libellé** utilisé par la GRC, laissant sous-entendre que Génération nationale abrite des militants extrémistes : « À ce sujet, nous voulons des excuses, puis nous souhaitons que le rapport soit rendu public et que leurs sources soient divulguées », renchérit M. Savard-Tremblay.
Génération Nationale est un groupe indépendantiste qui a à cœur le respect de la langue française, du patrimoine québécois, l’affirmation identitaire, l’éducation et la laïcité de l’État québécois, et dont l’action se situe exclusivement dans le cadre légal et démocratique.
** « les manifestations étaient organisées par le groupe souverainiste Génération Nationale. Le parti Québécois a dit qu’il n’était pas associé avec la manifestation et a voulu prendre ses distances face aux “extrémistes” qui pourraient participer ».
Génération nationale