janvier, 2015

Ave Maria

Une femme qui a, ces dernières années, renié tous les principes sur lesquels elle a basé son militantisme au Bloc Québécois. D’indépendantiste acharnée à fédéraliste convaincue, elle cache malheureusement très mal ses ambitions opportunistes et électorales.

SIMON-PIERRE SAVARD-TREMBLAY: LE SOUVERAINISME DE PROVINCE

Nous sommes en 2014 et le projet d’indépendance n’est pas encore prêt à se pointer le bout du nez. Après l’hiver de la survivance canadienne-française et plus tard le projet de modernisation de l’État québécois, qui avait pour but de créer un réel État indépendant en rupture avec le fédéral, le Québec est encore emprisonné. Au lendemain du 7 avril passé, avec surprise, le Parti québécois a été relayé à l’opposition tandis que le Parti libéral du Québec est devenu majoritaire. Cela a laissé une empreinte assez morose pour le début du printemps.
D’ailleurs, l’été a particulièrement tardé à arriver cette année et pour plusieurs souverainistes et indépendantistes, il n’est toujours pas arrivé.

LE SOUVERAINISME DE PROVINCE : LA FONDATION D’UN ÉDIFICE

Dans l’ombre des aléas médiatiques du souverainisme « officiel » se cache une lutte idéologique plus profonde qui divise le mouvement indépendantiste moderne. À l’intérieur du Parti québécois, comme dans la société civile, les tenants de l’étapisme affrontent les indépendantistes qu’ils appellent « purs et durs », que nous appellerons ici les « radicaux ». De l’extérieur du mouvement, on ne peut voir de cet affrontement que les éclats des batailles les plus dures alors qu’à l’intérieur, l’opposition est endémique.